Gustarium

23 mars 2021

Roulez jeunesse

Chez GUSTA, l’une de nos valeurs est le respect de l’environnement. Alors ce mois-ci, nous parlons de la mobilisation de la jeunesse, à échelle internationale et nationale, pour des causes environnementales et éthiques. Nous réalisons que la jeunesse prend la parole et n’a jamais été aussi engagée. Grâce à Internet et les réseaux sociaux, elle peut s’exprimer davantage et jouer de la force du collectif pour s’unir.

1- Au niveau mondial.

Ces dernières années ont été marquées par des grèves scolaires ayant lieu dans le monde entier pour agir face à l’urgence climatique. L’initiatrice de ce mouvement s’appelle Greta Thunberg. Cette adolescente suédoise, aujourd’hui âgée de 18 ans, est reconnue mondialement pour son activisme contre le changement climatique. En août 2018, elle fait parler d’elle, du haut de ses 15 ans, en brandissant une pancarte devant le Parlement suédois : « Grève scolaire pour le climat ». Elle décide de faire l’école buissonnière et de brandir cette pancarte chaque vendredi. Action que l’on appellera ensuite « Fridays for future » (Vendredis pour le futur). Greta inspire des milliers de jeunes dans le monde ce qui aboutit à de nombreuses grèves étudiantes dans les rues de dizaines de villes.  

Source : Unsplash

Quelques mois plus tard, en décembre 2018, plus de 20 000 étudiants ont participé à ces grèves, dans pas moins de 270 villes à travers le monde. Nous retrouvons ces mouvements notamment en Australie, France, Autriche, Belgique, Canada, les Pays-Bas, Allemagne, Finlande, Danemark, Japon, Suisse, Royaume-Uni et États-Unis.  

Un an plus tard, il y aurait eu, selon The Guardian, un total de six millions de jeunes manifestants depuis le début du mouvement.

2-  Au niveau national.

Concernant les mouvements nationaux, les jeunes Canadiens sont aussi très engagés. Lors de cette fameuse semaine de grève climatique, des rassemblements ont eu lieu dans près de 100 villes canadiennes. 

Le Québec enregistre d’ailleurs une mobilisation record, entre 300 000 et 400 000 personnes réunies pour cet événement à Montréal. Ce rassemblement a été le plus important au monde dans le cadre de cette journée de grève mondiale pour le climat. Elle a aussi été qualifiée de « La plus importante manifestation de l’histoire du Québec », selon les organisateurs.

En Ontario, c’est le groupe « Friday for future Toronto » qui mène la marche de la journée du climat, encouragé par Greenpeace. De nombreuses organisations sociales, artistiques et environnementales emboîtent aussi le pas.

Source : Unsplash

Côté ouest canadien, en Colombie-Britannique, près de 10 000 manifestants étaient attendus à Vancouver, co-dirigés par des jeunes comme Lilah Williamson, co-organisatrice de la manifestation de Vancouver et élève de 10e année. Elle prend la parole et demande aux décideurs du changement climatique d’agir. « Au Canada, on fait ça selon le concept du « die-in » pour symboliser les choses qui peuvent arriver si on ne crée pas vraiment des actions sur les changements climatiques », précise l’adolescente Lilah Williamson. Elle fait partie d’un des nombreux groupes de jeunes luttant contre le réchauffement climatique. Le sien, c’est les Sustainabiliteens https://sustainabiliteens.org/

Laina Burns,  une autre jeune  manifestante de 16 ans, exprime sa hâte de voter car elle souhaite voir des actions précises dans les politiques environnementales du Canada.Cette jeune comme beaucoup a de fortes convictions environnementales et politise déjà sa façon de vivre et de consommer. “J’essaie de ne pas utiliser les sacs en plastique. J’essaie de ne pas manger de viande. » dit Laina Burns.

Et oui, devenir végétarien ou végane est intimement lié à l’environnement. C’est effectivement l’une des causes majeures.

3-      Les collectifs véganes à travers le Canada.

Dans ce point 3, nous avons décidé de mettre un petit accent sur les mobilisations liées au véganisme au Canada.

On recense en effet, des dizaines et des dizaines de groupes de jeunes mettant en exergue le véganisme, qui pour la plupart protègent aussi la planète et le respect des animaux.

Sur les réseaux sociaux, des communautés se créent et se consolident partout dans le pays. Il y a d’ailleurs de nombreuses communautés Facebook. En voici une liste non exhaustive :

  • Festival végane Montréal 23k
  • Association végane Montréal 23k
  • Végane Montréal 15,1k
  • Vegan Vancouver 3,7k
  • Vancouver vegan 9,0k
  • Vegans of Victoria 4,9k
  • Ottawa vegetarian and vegan 8,3k
  • Toronto vegans 17,3k
Source : Unsplash

Les jeunes s’expriment et s’unissent autour de causes éthiques qui font du bien la planète. Comme le dit si bien Sylvain Charlebois, directeur scientifique de l’Institut de recherche en analyse agroalimentaire:  “C’est un mouvement, ce n’est pas juste une mode. Ça va rester.” 

On risque encore de parler d’eux et nous on aime ça !